vendredi 29 juillet 2016

Maryu Senki

Titre original: Maryu Senki
Annee: 1987
Nombre d'episodes: 3 OVA
Auteur: Hiroaki Oogami
Il n'y aura pas de resume parce que, euh, comment dire...
-Allo, est-ce que je pourrais parler a Monsieur Scenario s'il vous plait?
-Ah, je suis desole, mais cela fait longtemps qu'il n'habite plus ici

De la baston. Un peu de cul. De la baston. Du sang. Un peu de cul. De la baston. Du sang. Enfin bref, vous avez compris...
Maryu Senki fait partie de ces OVA eighties hyper bien realises, graphiquement superbes, avec presque que des combats hyper violents et un peu de sexe (y a meme une scenette yaoi, fallait oser). Mais contrairement a un truc comme Urotsukidoji qui beneficie d'une histoire relativement solide, la elle est plutot aux abonnes absents... En gros, les 3/4 de l'anime sont composes uniquement de scenes de baston (ou plus rarement de sexe). Ce qui n'en fait pas necessairement pour autant un mauvais anime. J'en suis le premier surpris mais je suis plutot bien rentre dans le truc. Si les persos n'ont rien de genial, l'ambiance est la, et la qualite de realisation et de mise en scene en font un agreable divertissement pour peu qu'on accepte de laisser son cerveau au vestiaire.
En fait, le premier est quand meme nettement mieux que les suivants. La raison? Des problemes internes ont retarde la production, et comme il a bien fallu sortir les 2 et 3, le staff n'a pas eu le temps de peaufiner (la fin est toute pourrave d'ailleurs).
En effet, le 1er OVA sort en Janvier 87 et le deuxieme... deux ans plus tard! Et le dernier encore 6 mois plus tard! D'ailleurs, j'ai trouve un truc etrange. Les deux premiers durent 30 minutes, le 3eme 45 minutes. Sauf que le premier quart d'heure est en fait un resume des deux premiers!! Le concept m'echappe, on n'est pas dans une serie TV a la Captain Tsubasa quoi...

Bon, enfin bref, si le genre vous plait, vous pouvez l'essayer.

Le 1er episode (sous-titre espagnol...)

dimanche 3 juillet 2016

lecture: Moeurs et histoire des Indiens d'Amerique du Nord, de R. Thevenin et P. Coze



Tous les peuples malheureux n'ont pas eu leur histoire. Pour mériter une place dans la chronique de l'univers, pour obtenir qu'elle garde le souvenir des événements qui ont pesé sur la vie d'une nation et les transmettre à la postérité, il ne suffit pas que cette nation ait été héroïque ou opprimée, pitoyable ou terrible. Il faut, si elle n'est pas capable de chanter elle-même son triomphe ou de pleurer sa souffrance, que ses ennemis aient intérêt à le faire, pour exalter par contraste les leurs. C'est ce que montrent ici René Thévenin et Paul Coze. A l'heure où, malgré d'héroîques soubresauts, les descendants des tribus indiennes sont peu à peu menacés de disparition, à l'heure où le roman et le cinéma remettent à l'honneur - mais en la déformant - leur épopée, il est temps de redécouvrir la vie quotidienne et l'histoire authentique des Indiens des Plaines.

Precisons d'entree de jeu que ce livre a ete ecrit en 1928, il y a presque 90 ans!! Les auteurs sont evidemment decedes depuis belle lurette, mais ce n'est pas parce que le bouquin est vieux qu'il n'a pas d'interet. Bien sur, il a ete ecrit avec les yeux du debut du XXeme siecle (colonalisme paternel, etc), et certaines assertions ne sont fatalement plus d'actualite, meme dans un ouvrage d'Histoire (cette derniere est une science qui a l'instar des autres evolue).
Cela ne veut pas dire qu'il n'a plus de valeur aujourd'hui, bien au contraire. On y apprend une foule de choses passionnantes sur la vie d'une partie des tribus amerindiennes.

Comme ecrit dans l'introduction, les Indiens n'avaient pas vraiment de langue ecrite. De plus, on ignore presque tout de leur histoire avant l'arrivee des Europeens. Mais quand au fur et a mesure du livre on decouvre leur histoire, on ne peut etre qu'envahi par un sentiment de pitie, d'injustice, et de honte pour nos ancetres qui contents non seulement de les avoir envahis puis depossedes de leurs terres, ont veritablement massacre ces peuples qu'ils tenaient comme "sauvages" et ne meritaient meme pas de vivre d'apres eux. Bien entendu, a l'instar des peuples d'Amerique du Sud, les maladies apportees par les Blancs ont eu un cout encore bien plus lourd que la guerre (exemple: les Timucuas en Floride, qui en 1650 etaient 13 000 repartis sur quarante villages, descendirent apres une epidemie de petite verole a 35 en 1728, regroupes dans un seul hameau...)

Certes, de nombreux Indiens etaient totalement inaptes au travail, et ne vivaient guere que pour se battre. Cela ne leur enleve pas de hautes valeurs de courage, d'abnegation, de loyaute ou d'observance de la parole donnee, sans parler du respect de la nature (si les bisons ont disparu des Etats-Unis, c'est la faute des Blancs qui ont supprime des troupeaux entiers par pur jeu).
On leur decouvre aussi des capacites physiques qui semblent tellement inhumaines qu'on est en droit de se demander si les auteurs n'ont pas cherche a un peu enjoliver la realite, un peu comme s'ils essayaient par ce biais de s'excuser un tout petit peu pour le genocide indien.

L'ouvrage est partage en 2 parties: une description assez complete de diverses societes indiennes, et ensuite l'histoire a proprement parler de l'arrivee des premiers Blancs a la fin du XIXeme siecle, ou les Indiens survivants etaient deja parques dans des reserves pour nombre d'entre eux. Les Indiens n'ont pu beneficier de la nationalite americaine qu'a partir de 1924!!! Il y a moins d'un siecle!


J'ai bien aime ce livre (un peu plus de 300 pages), meme si je ne doute pas qu'il doit en exister de bien plus recents et donc plus complets et plus justes.


"Moeurs et histoire des Indiens d'Amerique du Nord", GR. Thevenin et P. Coze, 1928, Petite Bibliotheque Payot

jeudi 23 juin 2016

Bavi Stock

Titre original: Bavi Stock
Annee: 1985
Nombre d'episodes: 2 OVA
Auteur: Kenji Terada
La police spatiale envoie un de ses agents, Kate, delivrer une jeune fille nommee Mooma enfermee dans une prison de l'Empire Bentika. Apres avoir reussi sa tache, elle doit ensuite faire evader un jeune boxeur arrete pour meurtre, Bavi.

Encore un obscur OVA des annees 80 retombe dans l'oubli, ce qui est ici parfaitement justifie...
100% non-stop action anime. Si le pitch de depart pouvait laisser esperer un minimum de scenario, il va falloir en faire son deuil au-dela des premieres minutes. Plus grave, "l'histoire" part un peu dans tous les sens, des portes sont ouvertes sans etre refermees, et on finit le visionnage en ayant l'impression d'avoir saute la moitie du truc...
Plus problematique encore, Bavi Stock compte deux episodes de qualite plus qu'inegale. Si le premier est correctement realise (avec notamment un character design de Mutsumi Inomata), et malgre ses persos fades et sans saveur, il remplit relativement son contrat d'action a tout va. Le deuxieme en revanche est une veritable catastrophe: laid, soporifique, et completement WTF sur la fin, sans compter la presence de pseudo-Ewoks aux grandes oreilles. Ce deuxieme opus se voulait probablement une conclusion a l'histoire, mais le premier se suffisait deja a lui-meme, ou alors au contraire il aurait vraiment fallu eclaircir divers points du scenario! (ce qui n'est nullement le cas, vous l'aurez compris)
Si vraiment vous n'avez que ca a faire, vous pouvez jeter un oeil au 1er OVA, le deuxieme par contre est a fuir comme la peste.
A la limite, la seule qualite de Bavi Stock reside dans son doublage, avec quelques voix connues, mais bon, c'est quand meme un peu leger...

Les 2 episodes a la suite

jeudi 16 juin 2016

Japan Eighties emission 12 : Megumi Hayashibara





Japan Eighties numeros 0 a7
Japan Eighties 8 et plus

Goshogun Toki no Etranger

Titre original: Goshogun Toki no Etranger
Annee: 1985
Nombre d'episodes: 1 film
Auteur: Takeshi Shudo
Remy Shimada est une membre des Goshogun, une équipe de pilotes de robot qui, 40 ans plus tôt, sauva le monde d’un bien cruel destin. Victime d’un accident de la route, elle se retrouve dans le coma, à l’hôpital. Du fond de sa léthargie, elle se souvient...

Un bien etrange film...Je l'avais vu une premiere fois a la fin des annees 90, en noir et blanc et double en anglais, ce qui n'avait pas aide. Je l'avais trouve nul. Venant de le revoir en couleurs et en VO, j'ai bien change d'avis. J'exagererais en disant que j'ai adore mais enfin ca va quoi, on passe un bon moment.
Ce film, tire d'un roman, est donc une suite de Goshogun, serie de mecha de 1981, dont je n'ai vu que quelques episodes que j'ai trouves sans interet (de bons persos, de bonnes idees, mais trop mal exploitees). Pour les curieux, les 3 premiers episodes etaient sortis en France en VHS sous le titre debilissime de Fulgutor, avec un Bundoll double par Roger Carel, aussi a l'aise dans le role qu'un Maurice Sarfati en Songoku. Cela n'a pas grande importance de toutes facons, car ce long metrage n'a RIEN a voir avec Goshogun! Pas de robot (enfin si, sous forme de porte-cles, 10 secondes a l'ecran...), pas vraiment d'evocations de la serie, et surtout une ambiance radicalement differente, et c'est peu de le dire!
Sombre, adulte, violente, ou il est question de viol et de prostitution, c'est un Goshogun aux antipodes de la serie d'origine (il est vrai toutefois que dans un 1er temps, l'heroine devait mourir a la fin de la serie mais l'idee a ete abandonnee)
Avant
Apres...
L'histoire est centree sur Remy Shimada (metis nippo-francaise, d'ou certaines sequences flashback en France, ou on y voit notamment des pieces de 5 francs :) ), mais le film jongle en permanence sur 3 epoques:
-son enfance
-le gros de l'intrigue, qui doit se situer quelques mois ou au pire annees apres la serie
-le present, c'est a dire 40 ans apres
Cela dit, je n'ai toujours pas compris si la partie numero 2 a reellement eu lieu, ou bien s'il s'agissait d'un simple reve. Car une des particularites de ce long-metrage, c'est aussi que du fait de sa narration un peu particuliere, on nage parfois en plein onirisme.
Bien realise, bonne bande-son (le theme principal est une de mes animesongs preferees), beaucoup d'action, bonne histoire... Mais j'ai envie de dire: pourquoi?
Je suis toujours dubitatif face a ce type de "suite" qui modifie radicalement l'ambiance originale. Il ne s'agit pas d'un remake ou d'un reboot, non, c'est cense etre une vraie suite de la serie! Essayez d'imaginer une suite de Goldorak sans une seule apparition du robot, avec un Professeur Procyon devenu proxenete, et un Hydargos passe du cote des gentils. J'exagere a peine.
A qui diable s'adresse ce film? Les fans de Goshogun ne s'y retrouveront pas, et ceux qui ne connaissent pas ne voudront sans doute pas le regarder. On aurait tres bien pu faire cette histoire avec des persos entierement originaux crees pour l'occasion, sans la moindre reference a Goshogun, on n'aurait pas vu la difference.
Bon film? Plutot oui. A voir? Sans aucun doute. Mais surtout, oubliez que c'est du Goshogun...

Le theme principal

dimanche 5 juin 2016

Goldocumentaire: Goldorak a la television francaise

Un reportage avec pas mal de videos d'epoque, de quoi retourner plus de 35 ans en arriere!
Un grand merci a mon camarade Passion pour avoir fourni certaines videos.