jeudi 30 janvier 2014

Les revues japonaises d'animation

Et non pas les revues d'animation japonaise! En France on a surtout eu Animeland (1991, mais d'abord en fanzine durant plusieurs annees), qui va bientot feter son 200eme numero, mais qui se porte tres mal.
D'autres pays nous ont devance comme les USA avec Protoculture Addicts (lui aussi fanzine passe pro), qui a commence a paraitre des 1987.

Mais c'est bien de la presse d'animation AU JAPON dont nous allons parler. Je ne vais pas etre exhaustif, loin de la, je vais juste mentionner les revues les plus connues, qu'elles soient encore en cours de parution ou pas. Le marche n'a evidemment rien a voir avec le reste du monde, on trouve moult publications specialisees depuis plus de 30 ans! On remarquera d'ailleurs que l'age d'or de la presse japanim va clairement de la fin des annees 70 a la fin des annees 80, bref il s'est termine avant meme qu'il ne debute ailleurs! Si le marche se porte mal depuis, ce n'est pas vraiment - tout du moins pas majoritairement - a cause d'Internet vu qu'au milieu des annees 90, le Net touchait bien trop peu de monde. Non, c'est surement lie au marche de la japanimation en lui-meme, qui s'est mis a produire de moins en moins de hits, et surtout la concurrence feroce des jeux video.
En general, ce sont des mensuels variant entre 200 et 250 pages (mais n'oublions pas le nombre enorme de pages de publicite...)


Out (1977-1995)
Les premiers numeros ont bien surfe sur le boom Yamato. La revue accordait une tres grande place au courrier/dessins des lecteurs. Out proposait aussi pas mal de parodies en version manga.


Animage (1978-en cours)
Le plus celebre. Ils s'interessent a toutes les formes d'animation, y compris le film d'auteur (Miyazaki en tete, depuis le tout debut), et meme un peu l'animation non-japonaise (dont on ne parle pour ainsi dire jamais dans les autres magazines...)
Ils ont cree le celebre Anime Grand Prix, des 1980.

On leur doit aussi de nombreuses autres publications non-regulieres (des artbooks par exemple), des emissions TV ou de radio...


Animec (1978-1987)
 Le 1er numero s'est tres mal vendu, mais Animec va vite connaitre un certain succes en publiant en avant-premiere des model-sheet des anime a venir prochainement. Si cette pratique est devenue des plus banales, elle ne l'etait pas encore a l'epoque.
Animec proposait aussi un vrai contenu avec des critiques de fond, et pas forcement sur les anime les plus populaires. Ils etaient aussi assez proches de Sunrise.

Mais leur ligne editoriale ne suivant pas le mouvement, leur survie deviendra de plus en plus difficile, et finalement Animec disparaitra moins de 10 ans apres ses debuts.


The Anime (1979-1987)
Eux, ils etaient plutot orientes TMS. On remarquera que leur mise en page etait pas mal copiee sur celle d'Animage... Ils offraient parfois des goods genre shitajiki.


Animedia (1981-en cours)
Animedia est plutot specialise dans l'animation TV (on parle aussi des films et des OVA bien sur, mais c'est avant tout cible TV). Pas vraiment d'articles de fond, surtout des news et des illustrations. Malgre un nombre de pages consequent, ils ont toujours ete les moins chers du secteur (enfin bon, si on prend en compte toutes les pages de pub, ca se comprend :) )


My Anime (1981-1986)
Ils n'ont pas dure tres longtemps, peut-etre a cause de leur ligne editoriale. Si on parlait evidemment d'anime (encore heureux!), on traitait egalement beaucoup de merchandising (maquettes) et creations de fan (cosplay). Le boom du cosplay remontant au debut des annees 90, ils etaient sans doute en avance sur leur temps.


B-Club (1985-1998)
B pour Bandai, qui editait son propre magazine (peu de chances d'y trouver des avis negatifs sur les DA dont ils etaient sponsor :) ). Comme dans My Anime, on y parlait enormement de maquettes. Forcement, Bandai et les maquettes Gundam hein... Pour les anime traites, bien sur la aussi beaucoup de Sunrise, ainsi que ceux dont Bandai sortait les jouets (comme Saint Seiya ou Sailormoon).


New Type (1985-en cours)
Le concept etait de ne pas parler seulement d'anime mais plus globalement de toute une culture globale (cine, musique...). Vu le titre, on se doute que New Type consacre pas mal de pages a Gundam (tout du moins c'etait le cas aux debuts). Edite par Kadokawa, ils feront ensuite du Evangelion a outrance dans la deuxieme moitie des annees 90, ce qui a du leur rapporter beaucoup d'argent (plus de 400 000 exemplaires vendus pour certains numeros)
New Type a lance une version americaine de sa revue en 2002, mais qui n'aura tenu que 6 ans. En revanche, une version coreenne existe toujours. On voit que New Type cherche clairement a s'exporter, contrairement a ses concurrents.
Je regrette personnellement son format, un peu trop grand et par-la meme peu pratique.


Anime V (1986-1998)
On termine avec la seule revue qui etait entierement consacree aux OVA, c'est dire a quel point le marche etait consequent! De ce fait, Anime V s'adressait a un public plus age, on y parlait meme des anime porno (qui ont vraiment eu leur heure de gloire dans les annees 90, seul le format OVA pouvant accueillir de tels titres...), ce dont les autres revues ne traitaient quasiment jamais.
Que ce soit sur le fond ou la forme, il parait proche d'Animedia, et pour cause, c'est le meme editeur et une partie des redacteurs etait commun aux deux magazines.
Mais lectorat plus age ne veut pas dire contenu plus pousse, Anime V etait comme Animedia, des news et des belles images essentiellement...
La disparition progressive du format OVA (oui, il en sort toujours, mais c'est vraiment rien du tout) aura raison de la revue.



jeudi 9 janvier 2014

Ma premiere revue d'animation





Il y a de cela deja quelques mois sur ce blog, je vous avais presente mon premier manga (un Weekly Jump, d'Avril 1991). Cette fois-ci, on va faire la meme chose mais avec mon premier magazine d'animation: le numero de Juin 92 du mensuel Animage. Avant tout, petit rappel (ou info, pour ceux qui l'ignorent): Animage est le plus ancien magazine nippon consacre au dessin anime encore en activite; il existe depuis 1978 et parait toujours. Certes, ses concurrents Out et Animec ont debute plus ou moins a la meme periode (et meme en 77 pour Out), mais ils n'existent plus aujourd'hui (je vous ferai surement un article sur l'historique des differentes revues de japanim un de ces quatre)
C'est Animage qui a instaure le fameux Anime Grand Prix, dont le principe sera repris par Animeland bien des annees plus tard.


Alors en couverture, Cyber Formula, qui se trouvait justement etre le vainqueur de l'Anime Grand Prix de l'annee precedente.

En ouvrant la revue, comme chaque mois, on a droit a un mini-poster avec le top des personnages d'anime (tous sexes confondus) d'apres les votes des lecteurs. Il est incroyable de trouver certains personnages dont la serie etait terminee depuis parfois plusieurs annees. C'est notamment le cas des deux premiers: Nausicaa et Nadia! Trunks de DBZ suit en 3eme, et sans surprise les places 4 et 5 sont detenues par des persos de Cyber Formula. Ranma (version fille) en 7, Minky Momo en 8, Son Goku en 9, Ryo Saeba en 14, Kyoko Otonashii en 16, Lamu en 18...


8 pages sont consacrees a Cyber Formula, puis on a deux jolies illustrations sur Macross II et Spirit of Wonder (le deuxieme est a voir, si vous ne connaissez pas. Un OVA tres sympa).



Un peu plus loin un gros dossier (14 pages) sur Porco Rosso, qui sortait le mois suivant. Animage a toujours ete proche de Ghibli.


On trouve ensuite des articles de 2-3 pages sur Sailormoon (Jupiter et Venus n'etaient pas encore apparues), Dragon Ball Z et l'arrivee de Trunks dans la serie, Tekkaman Blade, Tetsujin 28 FX, Ashita e Free Kick (Graine de Champion en VF), ou l'annonce du second film de Ranma 1/2 prevu pour Aout, Kaze no Tairiku en Juillet, ou Silent Mobius 2 en Juillet aussi.


Plus loin, la liste des anime diffuses a la TV pour le mois qui vient, soit pas moins de 45 series! On y retrouve des titres connus en France comme DBZ, Dragon Quest, Ranma 1/2, Sailormoon... Mais aussi les indecrotables Sazae-san (episode 1174 deja!), Doraemon, ou Chibi Maruko-chan, et de nombreux titres peu ou pas connus chez nous (Oi! Ryoma, Yawara, Ganbaruger, Cooking Papa...)
Pour les maniaques, on dispose aussi des meilleures audiences region par region, le staff technique de chaque episode et horaires de diffusion...


Puis on passe a la partie OVA, avec ce mois-ci Spirit of Wonder, Gaiarth (deja critique sur ce blog), Joker, KO Century Beast... Toute la belle japanim typique du debut des annees 90. On y precise date de sortie, duree, prix, staff...


Apres, une incroyable coincidence. Un article de plusieurs pages consacre au Festival de Corbeil-Essonnes qui cette annee-la accueillait le Japon! Ainsi, des 1992, on a pu voir en France au cinema Totoro, Laputa, ou Omoide Poroporo! (Isao Takahata etait invite d'honneur). Bien sur, aucun doublage n'existait a cette epoque, il y avait une traduction simultanee lors de la projection... S'ensuit le compte-rendu d'un long debat sur l'image de l'animation nipponne en France, evidemment deplorable. Le plus incroyable, c'est que ce sont presque uniquement des avis d'enfants ou jeunes adolescents, qui dans l'ensemble fustigent la japanim (tele je precise. La decouverte d'une autre facette de l'animation japonaise grace a ce festival a boulverse pas mal de monde). Le probleme de la violence revient sans arret. Le plus marrant, c'est que presque tous avouent regarder des DA nippons (faut dire qu'a l'epoque, il etait dur de passer a cote une fois le poste allume).
On y parle aussi... d'Animeland. Ouais, le fanzine (ils devaient en etre au numero 3 ou 4!). On y cite les noms de Cedric Littardi ou Yvan West Laurence, et on parle evidemment de tout le fandom de japanim d'import, deja bien developpe dans l'Hexagone.


S'en suivent diverses pages de news, surtout relatives au monde des seiyu ou de l'animesong.
Coincidence encore, on y a reparle de Totoro, diffuse lui dans un festival americain, ou il semble avoir eu beaucoup de succes!

On trouve apres une courte nouvelle sur Nadia (alors que le DA etait termine depuis tout de meme 3 ans), puis de nombreuses pages "courrier des lecteurs" avec fanarts, demande de correspondants, presentation de fanzines, avis divers... et meme un horoscope!


Bien entendu, la revue est bourree de pubs du debut a la fin (sur 206 pages, doit bien y en avoir 50 de pub...), je vous mets ici une double-page de la chaine Animate, surtout des prix de CD et de VHS/LD. Ca m'a aide a apprendre les katakana, mais qu'est-ce que j'ai pu baver sur ces pages a l'epoque... et etre hallucine aussi par les prix! (10000 yen la VHS, ouille. Ou la LD-BOX de Nadia a 78000 yen. Pour le lyceen que j'etais, c'etait meme pas la peine)


On termine avec l'agenda des conventions (une bonne quarantaine pour l'ete 92), et enfin un manga tres nul de quelques pages.


La couverture arriere, c'est encore de la pub, avec notamment l'annonce de la prochaine sortie de Dancougar, Mospeada, ou Guyver en LD.


mercredi 25 décembre 2013

Les anime interminables


Certains dessins anime japonais possedent une longevite absolument incroyable, certaines series durent parfois sur plus d'un millier d'episodes. D'autres semblent ne jamais vouloir s'arreter. Nous allons passer en revue les 10 plus longs anime de tous les temps, que meme un otaku hardcore a plein temps ne pourra jamais voir en entier.
Toutes ces series sont encore en cours de diffusion, sauf la derniere.


1/Sazae-san
La premiere place revient sans surprise a Sazae-san, ou la vie quoitidenne d'une femme au foyer et de sa famille, depuis... 1969. En 2014, l'anime fetera ses 45 ans de diffusion, pour plus de 2300 episodes a l'heure actuelle. Je me perds en conjonctures sur les raisons d'un tel succes. Non pas que Sazae-san soit ininteressant (le chara design est horrible par contre) mais la vie de tous les jours d'une famille nippone classique, sans aucune evolution (le petit frere de Sazae est toujours a l'ecole primaire depuis 45 ans...), la lassitude s'installe vite... Bon ok, Sazae-san est un programme totalement familial (il est d'ailleurs diffuse le dimanche a 18h30 et fait dans les 20% d'audience), ce n'est pas un anime pour fan de SF ou de shonen mais tout de meme...
45 ans. Le jeune qui avait 20 ans lors de la diffusion du 1er episode est desormais a la retraite.
Meme en se tapant 2 episodes par jour, il faudrait plus de trois ans pour tout voir, sans compter les episodes en retard des 3 dernieres annees...

Exception jusqu'au bout, Sazae-san fut realise en celluloids jusqu'en... octobre 2013!!!! Desormais, ce format n'existant plus a la fabrication, le studio est definitivement passe au numerique.



2/Doraemon
Il y a eu une premiere serie de Doraemon en 1973, de 52 episodes seulement. Petite pause jusqu'en 1979 ou l'anime reprend, sans interruption depuis... Mis ensemble, on arrive actuellement a 2240 episodes. On talonne Sazae-san de tres pres mais la difference ne pourra pas etre rattrapee. Si vous faites le calcul, vous trouverez qu'il y a un probleme. En fait, de 1993 a 2005, sur les 2 histoires que comptent un episode, la deuxieme etait une rediffusion, Doraemon ne compte donc en fait veritablement "que" 1700 episodes.
Bien que destine a un public plutot jeune, certaines histoires (surtout dans les films) ont une veritable profondeur, et meme un adulte peu y trouver son compte.
Maintenant, meme souci que Sazae-san, les persos n'ont pas evolue d'un poil en 40 ans.



3/Nintama Rantaro
Environ 1100 episodes depuis 1993 (difficile a comptabiliser precisement, la duree d'un episode peut varier de 10 a 30 minutes, chaque histoire n'en durant que 10). Rantaro raconte les aventures comiques d'un trio d'apprentis-ninja dans leur ecole. Dur d'apprecier passe 10 ans.


4/Anpanman
Le heros de tous les petits Japonais compte 1080 episodes a ce jour. Passionnant quant on a 4 ans, c'est vraiment cible pour les petits, sans deuxieme niveau de lecture. Deja a 10 ans, on s'emmerde ferme devant Anpanman.



5/Chibi Marukochan
731 episodes. Plus ou moins un "clone" de Sazae-san, tres moche la aussi.



6/Crayon Shinchan
685 episodes. Le celebre heros qui montre ses fesses a tout bout de champ. Graphiquement immonde, certaines histoires sont neanmoins interessantes pour un public plus age. Shinchan pourrait presque etre qualifie de Sazae-san mais sans le cote politiquement correct de ce dernier.



7/Detective Conan
665 episodes. Il est dommage que l'auteur ait autant fait trainer l'intrigue principale, que je trouve interessante. Mais devoir attendre 2 ans a chaque fois pour UN episode qui fait avancer l'histoire (et encore), franchement non.


8/One Piece
623 episodes. La, c'est vraiment etonnant. Meme au bout de 600 episodes, ca reste passionnant, il n'y a jamais (ou peu) de baisse de regime, on veut toujours voir la suite. Oda est un genie, il n'y  a pas d'autre mot possible.Les persos sont ultra-travailles, et l'intrigue est prenante de bout en bout.



9/Naruto
516 episodes. J'ai vu les deux premiers, j'ai arrete, ca ne m'a pas du tout parle, et en plus je n'aime pas beaucoup les ninja, alors devoir m'en farcir plus de 500 episodes, hem...



10/Dragon Ball
508 episodes au total. Ce chiffre prend en compte DB + DBZ + DB GT (meme si le dernier n'est pas de Toriyama, meme si c'est tout pourri, ca n'en reste pas moins du DB)
On sentait que ca s'essouflait vraiment apres Cell quand meme.















mercredi 11 décembre 2013

Mari Hamada, la deesse du rock japonais




(Vu que c'est mon anniversaire aujourd'hui, un article un peu "coup de coeur")
Mari Hamada est une des plus grandes rockeuses japonaises. Nee en 1962, elle debute sa carriere des l'age de 17 ans de maniere amateur dans un groupe punk nomme humblement "Mari Band", puis "Misty Cats" a l'universite.
Reperee par Munetaka Higuchi du celebre groupe Loudness, elle entame sa carriere professionnelle en 1983, dans un style tres clairement heavy metal avec l'album Lunatic Doll. Tres vite, elle se met a composer elle-meme, c'est notamment deja le cas pour son premier single en 1985 : Blue Revolution.
Elle passe rapidement du heavy metal a du rock certes toujours bien rythme mais plus doux, et se met par-la meme a toucher un public plus large. 


De 83 a 89, elle passe vraiment par tous les styles...


A partir de 1987, elle ira frequemment enregistrer aux Etats-Unis.

En 1988, elle chante l'hymne officiel nippon des JO de Seoul : Heart and Soul, qui est un immense succes. L'annee suivante, c'est Return to Myself, qui devient numero 1 des charts et disque de platine par la meme occasion. Elle est vraiment a l'apogee de sa carriere.
Enchainant les succes, ses trois albums suivants (Colors, Tomorrow, et Anti-Heroine) finiront 2eme, 2eme, et 1er de l'Oricon (le Top 50 nippon).

En 1994, elle ira meme tenter sa chance a l'etranger (Asie, USA, Europe), sans grand succes commercial (mais neanmoins un certain succes d'estime). Elle sortira meme un album (en anglais) en Europe en 1994, ou elle fait la 1ere partie d'une tournee de Kim Wilde.

 Return to Myself (1989), son plus gros hit

Mettant momentanement un arret a ses concerts, elle continue de sortir regulierement des albums depuis 1996 (un tous les deux ans environ, le dernier date de 2012), mais presque plus de single (seulement 6 en 17 ans...) Elle recommence les concerts en 2002, a raison d'un par an en moyenne. Le DVD de sa tournee 2011 a fini numero 1 des ventes, preuve que Hamada est toujours populaire. Si ses albums se vendent un peu moins bien, on les trouve toujours dans le top 15 de l'Oricon.
A 51 ans, elle a toujours la peche, meme si son repertoire est desormais beaucoup plus pop.

On lui doit 23 albums + 14 best-of. Maintenant, en ce qui me concerne, sa meilleure periode est clairement 83-90, ou elle faisait encore du bon rock qui chauffe. Depuis le debut des annees 90, elle a glisse vers une pop beaucoup plus classique, qui s'ecoute certes avec plaisir, mais qui ne la distingue pas vraiment du reste de la production plethorique de J-pop meme si heureusement, de temps en temps, un titre sort du lot.

A 50 ans, elle est superbement bien conservee!

Etrangement, elle n'a quasiment jamais fait d'anime song, a part l'ending de l'OVA One Pound Gospel (1988). Pourtant je l'aurais bien vue sur des OVA de SF ou de fantastique.

Mari Hamada a clairement une voix, et merite d'etre (re)decouverte.


Don't change your Mind (1983)

Paradise (1984)

Blue Revolution (1985)
 

Runaway from yesterday (1985)

Free Way (1985) (aucun rapport avec les Bee Hive!)


Heart and Soul (1988) (vive les annees 80!)

Return to Myself (1989) (le clip est minimaliste...)

Unconscious beauty (2010) (Sans doute son meilleur titre de ces quinze dernieres annees)



Son site officiel







mardi 3 décembre 2013

Space Battleship Yamato

Titre original: Uchu senkan Yamato
Annee: 1974
Nombre d'episodes: 77 episodes + 2 telefilms + 5 films + 26 OVA
Auteurs: Yoshinobu Nishizaki + Leiji Matsumoto



Avant tout, un mot sur le, ou plutot les auteurs de Yamato. Si Leiji Matsumoto a bien ete chara designer, mecha designer, et realisateur sur Yamato, il n'en est que le-coauteur (il a participe au scenario mais pas des le debut). L'idee originale revient a Yoshinobu Nishizaki. Un proces opposera les deux hommes sur plusieurs annees. Finalement, la justice tranchera en faveur du deuxieme. Resultat: dans Yamato 2199, remake de la 1ere serie realise en 2012, Matsumoto n'y est pas credite comme auteur. Notons que Nishizaki est decede en 2010.


(Le resume qui suit est pris sur le site http://www.yamato.free.fr , que je vous recommande chaudement)
Année 2199. L'humanité vit ses derniers jours. La puissante flotte de la planète Gamilas envoie des astéroïdes radioactifs s'abattre sans relâche sur la surface de la Terre, la rendant inhabitable. Les survivants se sont réfugiés dans de vastes cités souterraines, mais les radiations s'enfoncent toujours plus profond, et il n'y aura bientôt plus de refuge possible pour l'espèce humaine...

Une terrible bataille fait rage aux alentours de Pluton entre la flotte gamilienne et la Force de Défense Terrienne emmenée par le capitaine Juzo Okita. Refusant l'ordre de retraite, le jeune officier Mamoru Kodai disparaît tragiquement au cours de la bataille. Pendant ce temps, deux jeunes recrues en mission d'observation sur Mars, Susumu Kodai et Daisuke Shima, sont envoyées sur les lieux du crash d'un vaisseau extra-terrestre non identifié. Ils y découvriront le corps sans vie d'une jeune femme blonde tenant dans sa main une intrigante capsule. Une fois ramenée sur Terre, l'analyse de la capsule s'avérera déterminante : elle contient un message de Starsha, reine de la planète Iscandar, et détentrice du "Cosmo Cleaner D", une machine de décontamination qui pourrait sauver la Terre du triste sort qui l'attend. Cependant, Iscandar est située à 148 000 années lumière de la Terre. Comment envisager un tel voyage, alors que l'homme n'a encore jamais franchi les limites du système solaire ? Heureusement, la capsule comprend également le plan d'un moteur révolutionnaire qui mettrait Iscandar à portée de la Terre au bout d'un voyage de seulement quelques mois. Construit à partir de l'épave d'un cuirassé de la Seconde Guerre mondiale, le vaisseau spatial Yamato est alors équipé de ce nouveau moteur. Le capitaine Okita en prend le commandement en embarquant à son bord un équipage parmi lequel on retrouvera bien sûr Kodai et Shima, mais aussi l'infirmière Yuki Mori, le docteur Sado, l'ingénieur Sanada, l'officier radar Aihara, le chef mécanicien Tokugawa, les pilotes de Black Tiger Kato et Yamamoto, le robot Analyser, et bien d'autres. 


Yamato est une des oeuvres, si ce n'est LA, qui a le plus revolutionne l'animation japonaise. C'est est une serie sombre, adulte, qui prefigure de ce qui sera Gundam 5 ans plus tard. Pour la premiere fois, un dessin anime pouvait etre veritablement apprecie par des adultes et adolescents. Le cote militaire tres prononce n'y est pas etranger non plus.
Yamato n'est certes pas parfait, mais reste un chef d'oeuvre du Space Opera, on peut dire que c'est l'equivalent nippon de Star Trek + Star Wars. Veritable phenomene de societe a son epoque, il reste le symbole de la japanim pour beaucoup de fans, et son generique - cultissime - est souvent considere comme le meilleur opening d'anime de tous les temps (pas forcement d'un point de vue musical pur, plutot pour ce qu'il represente).
Les persos ont une reelle prestance (et Dessler est surement le premier vrai mechant charismatique de la japanim, en attendant Char Aznable. Il reussira aussi l'exploit de finir la saga vivant!), le cote dramatique prend aux tripes, et la musique sublime le tout.



Je ne vais pas detailler en long et en travers toute la saga, il me faudrait des dizaines de pages. Commencons deja par un listing:
1974: Yamato (serie TV)
1977: Yamato (resume de la serie en film)
1978: Saraba Uchu senkan Yamato (film)
1978: Yamato 2 (serie TV, qui adapte librement le film precedent, cas de figure tres rare)
1979: Yamato aratanaru tabidachi (telefilm)
1980: Yamato yo towa ni (film)
1980: Yamato 3 (serie TV)
1983: Yamato 3 (resume de la serie en telefilm)
1983: Yamato kanketsu-hen (film)
2009: Yamato fukkatsu-hen (film)
2012: Yamato 2199 (serie d'OVA), remake de la 1ere serie

Avant tout, je tiens a preciser que les differents films sont les plus longs de l'animation nippone, plus de 2h30 a chaque fois (en mettant fukkatsu-hen a part, qui ne fait "que" 2h15) . Et encore, le kanketsu-hen etait prevu pour faire 4 heures! Mais ce n'est pas de trop, franchement.
Evidemment, il faut du temps, mais on n'est pas oblige de tout regarder. Personnellement, je vous conseille de faire ainsi: film 1-serie 2 si vous avez le temps-telefilm 1-Towa ni-Kanketsuhen.
On peut remplacer le 1er film par Yamato 2199, qui est un remake d'une incroyable qualite. Tres fidele a l'original, totalement modernise sans en trahir l'esprit, il souffre juste le fait de changer quelques elements qui le rendent incompatible avec les suites (surtout la mort de deux personnages).


Le film Yamato 2 est a voir absolument. Vous allez me demander pourquoi je vous conseille la serie a la place? Bon, en fait, le film est un tres beau film... mais pas canon. Si la trame de base est identique, les differents evenements qui vont s'y derouler empecheront toutes nouvelles aventures. Je ne sais pas si Yoshiyuki Tomino y a participe mais bon sang, quelle hecatombe! A la fin, sur tout l'equipage du vaisseau, il ne reste que 17 survivants, dont un seul parmi les personnages principaux, et le Yamato est detruit. Certes, il y a toujours eu des morts dans Yamato, mais la, c'est vraiment trop. A l'origine, Nishizaki desirait cloturer la saga (qui n'aurait donc eu que deux arcs en tout et pour tout) avec ce film.
Suite a ce long-metrage a ete mis en chantier une serie TV, qui laisse la vie sauve a la plupart des protagonistes. De plus, son format plus long permet un meilleur developpement des personnages. Mais, je me repete, si la serie est a voir pour son lien dans la chronologie, le film est tout autant a voir, mais comme "one-shot".

Le 1er telefilm n'est pas des plus fabuleux, mais il est indispensable a la comprehension du scenario; on peut le considerer comme le debut du 3eme film (Towa ni). Ce dernier est tres bien realise (avec notamment de superbes paysages cosmiques), mais les mechants manquent d'originalite. Il a au moins le merite de definitivement couper les ponts avec la partie Iscandar.

Yamato 3 n'est pas mauvais mais il y a clairement une baisse de regime, et surtout d'originalite. Dispensable.

Et puis on arrive au grand final qu'est kanketsu-hen. Deja, techniquement, ce film est juste sublime. C'est pas Akira mais bon, c'est quand meme tres tres chouette, surtout les decors spatiaux (encore plus beaux que dans Towa ni, ce qui n'est pas peu dire) et l'animation d'une belle fluidite. Certains effets speciaux - tres reussis - sont realises par ordinateur, ce qui etait encore peu courant a l'epoque. Le graphisme des personnages est un peu moins bon, mais cela reste tres acceptable. Et la fin bon sang... On reste la, comme un con devant sa TV, subjuge (comme j'envie ceux qui ont pu le voir au cine a l'epoque). De plus, ca dure. Apres le generique de fin, le film se poursuit encore au moins quinze minutes! Lors de sa diffusion en salles, il y avait notamment une scene ou Susumu et Yuki faisaient l'amour, coupee par la suite (on la trouve en bonus dans le DVD)
Aucune des scenes post-generiques n'a de paroles (ou si peu), c'est juste une ambiance absolument magique et melancolique. Et que dire de la musique, grandiose.
Helas, le souci se situe au niveau du scenario: un perso hyper-important de Yamato 1 cense etre mort revient (en fait il n'etait pas mort mais en convalescence... On y croit vachement. C'est le premier grief qu'ont eu les fans a l'egard de ce film). Un autre meurt presque de facon gratuite. Enfin, une relation de famille entre deux protagonistes qui tombe comme un cheveu sur la soupe, sans etre developpee ni meme expliquee. Et les mechants sont pas terrible la encore (decidemment, Dessler et les Gamilas resteront toujours largement au-dessus de leurs successeurs).
Ca ne veut pas dire que le scenario est sans interet, mais sa (toute) relative faiblesse est compensee par sa mise en scene et sa qualite de realisation (il est rare que je dise ca...)


En 2009 (en fait des 1994, mais le projet n'aboutira pas; le fait que Shintaro Ishihara y ait participe n'y etant pas etranger. Ishihara est avant tout un homme politique, et maire de Tokyo pendant plusieurs annees, qu'on pourrait mettre tres a droite sur l'echiquier politique... Toutefois certains elements seront bien presents dans ce nouveau film), on tente de faire revivre Yamato par le biais d'un nouveau film. J'avais tres peur mais en fait ca se laisse regarder... L'idee d'une suite etait incongrue car n'apportant rien a l'histoire (et puis, le Yamato est cense avoir ete detruit a la fin de Kanketsu-hen...). Les faits se deroulent 17 ans apres, on retrouve quelques personnages, Kodai etant toujours le heros principal, et cette fois le capitaine du Yamato. Son doubleur etant decede depuis plus de 10 ans, il est remplace par Koichi Yamadera, qui semble abonne aux reprises de heros des annees 70 (Harlock, Duke Fleed). Le chara design ne fait plus du tout Matsumoto, mais n'en devient pas beau pour autant (il est mediocre et sans ame). Quelques jolis decors et des effets speciaux plutot reussis mais evidemment, toutes les sequences de vaisseaux dans l'espace sont en 3D. Elle n'est pas ratee, mais je prefererai toujours 1000 fois le celluloid.
L'histoire sent un peu le rechauffee, la mise en scene est moyenne, et le film finit en laissant une grosse question en suspens. Une suite etait initialement prevue, mais vu que ce Fukkatsu-hen a plutot fait un flop, pas sur qu'on l'ait un jour... Tres dispensable.


En revanche, un film faisant suite a 2199 est bien prevu pour 2014 lui! Mais on n'a pas plus d'infos (remake de Yamato 2? Resume de 2199? Autre?)


Enfin, comment parler de Yamato sans evoquer ses BGM, composees par Hiroshi Miyagawa? (qui nous a quitte en 2006) On lui doit celles de toute la saga, sauf certaines de Fukkatsu-hen et de 2199. Mais pour ce dernier, elles ont ete faites par... son propre fils! Qui ne sont en fait que des rearrangements fideles des musiques de son pere. Une particularite de Yamato, c'est que de la 1ere a la derniere serie, ce sont toujours les memes musiques qui reviennent. Sauf Kanketsu-hen, ou Miyagawa n'etait pas seul, mais accompagne par, excusez du peu, Kentaro Haneda (decede lui aussi).
Elles sont tellement bonnes, et contribuent si bien a l'ambiance, qu'on ne s'en lasse meme pas.


On vibre, on pleure sur Yamato. Un chef d'oeuvre intemporel, scandaleusement inconnu des animefans francais (mais tres celebre aux USA sous le tire Starblazers). Yamato a enormement influence la japanim, sans lui, elle n'existerait peut-etre meme plus aujourd'hui (ou alors sous une forme tres differente). Certains de ces concepts sont toujours regulierement reutilises de nos jours.

Anecdote: originellement, Mamoru Kodai, le frere mysterieusement disparu du heros Susumu, devait reapparaitre sous les traits d'un celebre pirate de l'espace borgne :) Si l'idee avait ete gardee, l'univers de Leiji Matsumoto en aurait ete grandement modifie (car il n'aurait pas pu reutiliser le personnage)


Le generique, cultissime

Le debut de Kanketsu-hen, un film a voir absolument, mais en bonne qualite sur grand ecran!



jeudi 21 novembre 2013

Superloustic c'est TA radio



Encore une fois, je parle d'un temps que les moins de 20 ans...

Fin 1987 commence a emettre sur la bande FM lyonnaise la radio Superloustic. La region parisienne suivra l'annee suivante, puis dans quelques autres villes de France entre 90 et 92.
Il s'agissait de la 1ere (et la seule sans doute encore a ce jour?) radio destinee aux enfants.
Elle diffusait des generiques, des histoires, des reportages, des interviews, des fausses pubs... Bref, pleins de choses differentes.

Ce qui va nous interesser aujourd'hui est une emission culte pour les fans de japanim qui ont connu cette epoque: la grande parade des TV Toons, animee par Olivier Fallaix (qui a l'epoque n'avait sans doute meme pas 20 ans. C'est sans doute le 1er animefan dans l'Hexagone a avoir pu vivre de sa passion, avec Pierre Giner). Si dans un premier temps, elle passait surtout des generiques francais (voire italiens) et etablissait un classement des meilleurs DA de la semaine (sur vote des auditeurs), elle va peu a peu changer d'orientation. Finalement, elle va se mettre d'une part a diffuser des generiques japonais (mais aussi des BGM a l'occasion), et d'autre part Olivier nous donnait de nombreuses news, tant sur les series qui passaient en France (c'etait l'age d'or du DA nippon, entre La Cinq et TF1, il y avait overdose) que aussi sur ce qui se passait au Japon! Plusieurs annees de suite, on a donc par exemple connu les resultats de l'Anime Grand Prix (le "vrai", le japonais, qui existe depuis 1979! Celui organise par Animeland est ne 15 ans plus tard...) ou l'existence de series comme Cyber Formula ou Metal Jack... Quelques emissions a theme egalement (speciale robots, speciale series sportives, etc)

Aujourd'hui, notamment avec Internet, on a acces a tout. Mais en 1990, entendre du japonais a la radio, ca relevait de la science-fiction. Certes, un magasin comme Junku commencait a vendre des CD importes du Japon mais 1/tout le monde ne pouvait pas s'y rendre 2/c'etait tres tres cher. Pouvoir beneficier de nombreuses animesongs de maniere gratuite etait une aubaine inesperee.


Un certain nombre d'auditeurs, notamment les plus de 15 ans, ecoutaient Superloustic uniquement pour cette emission (ce fut mon cas aussi. Attention, il ne s'agit absolument pas de denigrer le reste des programmes, qui etait de grande qualite, c'est juste qu'on n'etait plus concerne par cette tranche d'age).

On se souviendra aussi en fin de vie de la radio, de nombreuses interventions de comediens-doubleurs (y compris Maurice Sarfati (decede ce mois-ci, paix a son ame), ca m'a marque ca).

Cette emission a vraiment ete culte pour les jeunes fans de japanim (le mouvement debutait tout juste), et de nombreuses cassettes audio ont vu leurs bandes se remplir de generiques nippons. Personnellement, le tout tout premier que j'ai eu etait le celebre Cha-la Head Cha-la de DBZ, autant dire que ca changeait du generique francais tout pourrave d'Ariane...


Mais helas, Superloustic va disparaitre tres vite. Pas par manque d'auditeurs, mais de sponsors.
Paradoxalement, Médiamétrie, source officielle de sondage, n’enquête pas auprès des moins de 15 ans. Il est donc impossible pour la régie pub de la radio de trouver des annonceurs et de vendre des espaces publicitaires à leur juste valeur pour faire vivre le réseau Superloustic. La régie publicitaire de RMC (Génération Expertise Media) qui est chargée de trouver des annonceurs est donc handicapée car incapable de convaincre ses clients de venir annoncer aussi sur le nouveau réseau Superloustic.
Superloustic n'intéresse pas les éventuels annonceurs qui n'investiront pas tant qu'il n'y aura pas de rapport d’audience validés par Médiamétrie. Un problème stratégique qui montre que les dirigeants ne se sont pas penchés sur la question de la mesure des audiences avant de développer le réseau Superloustic. Cette erreur mène définitivement la radio des moins de 15 ans à la faillite : la radio s'endette et ne rapporte pas d'argent à ses actionnaires. Très vite, Superloustic ne peut plus payer ses factures et ses salariés. Il faut aussi préciser la guerre des « chefs » en interne pas tous d'accord sur la stratégie à suivre qui a fait beaucoup de mal à la radio !

A l'ete 92, c'est fini. Bref, la radio aura dure 4 ans et demi. Il y aura quelques tentatives pour la faire renaitre ensuite, mais a l'instar de l'Association de defense de la Cinq, cela n'aboutira a rien de concluant.



Aujourd'hui, le site amateur http://www.superloustic.com/ propose de redecouvrir cette radio, en rediffusant des programmes d'epoque (on a meme eu droit a plusieurs numeros de "la grande parade..." C'est effarant d'entendre autant d'erreurs mais bon, a l'epoque personne ne pouvait verifier :)). Il y a meme eu une interview d'Olivier il y a un an environ.


En cadeau le jingle de la radio + le tout debut de la parade special Toei Animation (prononcee toy :) )

jeudi 7 novembre 2013

Les questions que personne ne se pose, sauf moi (?)



*Comment revent les aveugles de naissance? S'agit-il de reves purement auditifs? Et si c'est le cas, comment reve le pauvre gars qui nait aveugle et sourd en meme temps?

*Pourquoi tant de gens ont-ils peur en avion alors qu'ils ont un million de fois plus de chances d'avoir un accident de voiture? Moi c'est quand je monte en voiture que je flippe...

*Pourquoi ca sonne a la porte ou au telephone JUSTE au moment ou on est occupe et qu'on a les mains prises?

*Pourquoi confond-on si souvent "normal" avec "ordinaire"? (Ce n'est pas parce que quelque chose est partage par le plus grand nombre que c'en est normal pour autant!)

*De quelle couleur est le sang de Schtroumpf?

*Pourquoi dans une file quelconque (distributeur, supermarche...), c'est TOUJOURS celui juste avant vous pour qui ca prend 3 plombes?

*Pourquoi le chocolat et le caca ont-ils la meme couleur?

*Quand les Cerex (dans X-Or) se rendent dans le monde parallele, de combien de fois leurs forces sont-elles multipliees? Selon les episodes, ca change! (j'ai entendu 3 fois, 5 fois, 10 fois...)

*Pourquoi assimile t-on en politique l'economique et le social? On peut tres bien etre a la fois ultra-liberal (economiquement de droite) et pour le mariage homosexuel (socialement de gauche), ou vice-et-versa. De la meme maniere qu'on peut par exemple etre anarchiste de droite. Tous ces courants existent, mais sont generalement totalement ignores. Pourquoi?

*A quand le retour de Rom dans Strange?

*L'effet placebo "a l'envers" existe t-il? Si je prends un vrai medicament mais que je suis profondement persuade qu'il n'aura aucun effet, son action sera t-elle effectivement moins forte qu'elle ne devrait l'etre? (voire pas du tout)

*une scene de sexe entre un centaure et une humaine (ou vice-et-versa), est-ce de la zoophilie?

*Un nain peut-il passer le permis de conduire?

*Banjo Haran (Daitarn 3) est-il oui ou non un Meganoid?

*Pourquoi en francais n'existe-il pas d'adjectif contraire a profond? On dit "peu profond" ou "pas profond" mais il n'y a pas de mot specifique. Pareil pour le contraire de cher (on a bien "bon marche" mais ce n'est pas un adjectif).

*Pourquoi quand un heros de fiction a un grade militaire, c'est toujours Capitaine? Comme Captain America, Captain Future, Captain Marvel, Captain Harlock, Captain Planet... Pourquoi on n'a jamais de General Universe, de Colonel Galaxy, ou meme de Sergent Power?

*Au tennis, le reglement impose t-il que la raquette qui frappe la balle soit tenue en main? Si par exemple je lance ma raquette en l'air, qu'elle touche par bonheur la balle, la renvoie, et marque le point, est-ce valable? (la meme question vaut pour le ping-pong)