jeudi 14 mars 2013

Citoyen du Monde



L'idéologie selon laquelle tous les hommes sont citoyens du monde trouve ses origines au XVIIIe siècle. En 1792, le titre de citoyen français est reconnu à Anacharsis Cloots, auteur de La Révolution universelle, par l’assemblée législative française. Le dogme de ce révolutionnaire prussien francophile et athée militant, naturalisé français, se résume en une phrase : « L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une nation ».
Je suis ne Francais, puis naturalise Japonais. Mais aucun des deux ne me touche. Je me suis toujours considere comme Terrien avant tout, et par-la meme farouchement oppose au concept de nationalite (dans un sens uniquement juridique s'entend), qui est une immense privation de liberte individuelle. Chacun de nous devrait etre libre d'aller habiter, travailler, n'importe ou sur la Terre ou et quand il le veut, sans contrainte. Empeche t-on un Marseillais d'aller faire sa vie a Paris? Non. Alors pourquoi ne pas pousser le concept a un niveau mondial?
Cet article est assez long, mais j'ai essaye de faire le plus digeste possible (attention, pour la plupart, le texte n'est pas de moi). Mais j'aimerais vraiment qu'il puisse faire reflechir les quelques lecteurs qui voudront bien s'en donner la peine.

Je commencerai par differents concepts/definitions, en rapport avec cette idee.



*L'antinationalisme désigne l'opposition au nationalisme, en faisant valoir que ce dernier n'est pas souhaitable ou dangereux. De nombreux courants de pensée adoptent ce point de vue, pour différentes raisons : les humanistes le prêchent dans un but pacifique, les marxistes pour renforcer l'unité des prolétaires, les islamistes pour unifier leurs coreligionnaires, les anarchistes pour lutter contre l'exploitation capitaliste tandis que certains philosophes voient le nationalisme comme posant problème à l'individualité.
Certains antinationalistes sont des humanistes promouvant une forme de communauté mondiale idéalisée et s'identifiant comme citoyens du monde. Ils rejettent le chauvinisme ou le militarisme, voulant que les humains vivent dans la paix plutôt que le conflit perpétuel.

Certains antinationalistes s'opposent à tous les types de nationalisme, y compris l'ethnisme parmi les minorités opprimées. Cette souche de l'antinationalisme préconise généralement l'élimination des frontières nationales.


*L’anationalisme est une idéologie promouvant la sortie des clivages nationaux.
Il est originaire du mouvement espérantiste. Il s'agit d'un concept politique qui regroupe tout ou partie des idées suivantes :
    un antinationalisme radical,
    l’universalisme,
    le mondialisme,
    la reconnaissance d'une tendance historique conduisant à l'homogénéisation linguistique au niveau mondial, et même parfois un certain désir d'accélérer cette tendance,
    la nécessité pour le prolétariat mondial de s'éduquer et de s'organiser en accord avec ces idées,
    l'utilité de l'espéranto en tant qu'instrument d'une telle éducation politique.


*L'antipatriotisme est l'idéologie qui s'oppose au patriotisme. Il est la réaction de la raison et du sentiment dès que sévit le patriotisme et prend des formes diverses selon qu’il s’appuyait plus ou moins consciemment sur l’individualisme, sur l’amour pour tous les hommes, sur l’amour pour un homme ou même sur une préférence raisonnée ou sentimentale pour les lois et les mœurs d’un pays étranger.

Il se réfère généralement à ceux qui ont des idées cosmopolites et sont généralement aussi antinationalistes, et peut découler de la conviction que le patriotisme est erroné, car il oblige les personnes nées dans un pays, qu'ils le veuillent ou non, indépendamment de leur individualité, à l'amour du pays ou à se sacrifier pour lui, par conséquent, les gens qui s'opposent au patriotisme peuvent s'opposer à son autoritarisme.
(ceci est tres important car il montre bien que le concept de nationalite fait de nous partiellement des esclaves, ceux d'une nation en particulier)


*Le mondialisme ou globalisme est à la fois une approche des relations internationales, qui met l'accent sur les courants transnationaux dans la marche du monde et une idéologie, qui prône la libre circulation des biens, des hommes et des capitaux en fonction des besoins du marché.
Ce projet a pour but d'instituer un nouvel ordre mondial dirigé par un État mondial. Le mondialisme travaille ainsi à la dissolution de toutes les nations du globe en une seule humanité.
Il existe également un altermondialisme d'extrême-gauche, héritier de l'internationalisme, qui se caractérise par son anticapitalisme et par un anationalisme partisan d'un monde sans frontières.

Souvent présenté comme inéluctable et souhaitable, le déclin du rôle des nations et de l'État-nation est un thème récurrent. Les mondialistes jugent la nation dépassée dans sa mission de maintien de la sécurité, de la prospérité et de la liberté des hommes.

On qualifie de « mondialisme économique », le libéralisme, thèse économique qui se veut partisan de la suppression de tout obstacle aux échanges commerciaux pour unifier le commerce des marchandises et des capitaux en un marché mondial. Des institutions sont accusées par certains d'adhérer à cette position comme le FMI ou la Banque mondiale.
Le « mondialisme de gauche », ou internationalisme, vise aussi un gouvernement mondial qui ferait disparaître les nations, réputées fauteuses de guerre et d’antagonisme entre les hommes.


*Le cosmopolitisme est un concept créé par Diogène de Sinope, à partir de cosmos, l'univers, et politês, citoyen. 
Il est le mélange de plusieurs identités et le sentiment d'être un citoyen du monde au-delà des nations, sans être rivé à l'une d'elles.
Le cosmopolitisme peut n'être qu'un sentiment, mais peut aussi être un modèle ou une recherche de modèle politique. Les penseurs du cosmopolitisme (Ulrich Beck, David Held) cherchent à proposer et à conceptualiser une politique mondiale au niveau institutionnel.

    « Le cosmopolitisme, qui implique qu’on appartienne profondément à une seule culture et que, par un patient travail, on amène cette culture au point d’universalité où elle peut rencontrer les autres, est le contraire exact du multiculturalisme qui consiste dans une simple juxtaposition de réalités hétérogènes. »
« Cosmopolitique » est un concept de philosophie politique désignant un idéal d'unification mondiale des institutions économiques, politiques, linguistique, juridique et religieuses. Différents penseurs du cosmopolitisme proposent des politiques cosmopolitiques différentes : certains axent ou adoptent une vision unificatrice et universaliste alors que d'autres auteurs mettent en avant la multiplicité et multidimensionnalité que pourrait recouvrir un tel espace et système politique.


*Se nomment citoyens du monde les personnes estimant que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs communs, en dehors des clivages nationaux, et placent l'intérêt de cet ensemble humain au-dessus des intérêts nationaux.


Certains citoyens du monde peuvent
    s'engager pour développer un sentiment d'identité commune et de coexistence pacifique entre les habitants de la planète, tout en respectant les diversités locales
  et/ou
    promouvoir une Organisation des Nations unies renforcée tout en conservant une certaine décentralisation, qui représente et réponde aux attentes des peuples du monde mieux que les traditionnels marchandages intergouvernementaux, qui adhère aux principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme, et joue un rôle similaire aux structures fédérales à l'échelle nationale.

Le concept diffère donc d'une des visions de l'internationalisme, qui reste basée sur l'idée de nations.
Les citoyens du monde ne sont pas astreints à soutenir telle ou telle religion ou idéologie, mais adhèrent au refus de toute discrimination basée sur la nationalité, sur l'origine, sur la race, la religion ou le sexe.
Dans le cadre de cette liberté et diversité d'opinions, il ne peut leur être attribué un programme politique. Toutefois on trouve souvent cités tout, partie des objectifs suivants :
    -une mondialisation démocratique passant notamment par un transfert de souveraineté des Etats vers un gouvernement mondial, selon un système fédéraliste.
    -penser l'organisation politique du Monde d'une manière analogue à l’État mais qui s'en différencie étant donné les problèmes que poserait l’absence d’Autre d’un État mondial
   - l’élimination de la pauvreté, des pandémies, de la famine et de la guerre à l’échelle mondiale
    -une langue auxiliaire internationale
    -l'application du système international d'unités et de mesures à tous les pays
    -une monnaie universelle
    -Un droit à la paix, à la santé, à l’éducation et à l'information pour toute la population mondiale
   - la prise en charge à l'échelle mondiale de tous les biens publics mondiaux, telles les questions écologiques et biotechnologiques (les dérèglements climatiques par exemple ne sont pas des questions nationales)


Les partisans du mondialisme opposés au capitalisme estiment que la citoyenneté mondiale ne peut se réaliser qu’en cessant la guerre économique inhérente au capitalisme, et souhaitent donc un monde uni sur des bases de coopération et non plus de concurrence.

Les altermondialistes sont partagés entre l'hostilité à la mondialisation des échanges économiques, ce qui les conduit à se « satisfaire » de la primauté des États-nations supposés servir de rempart à celle-ci, et leurs convictions mondialistes.



Et maintenant, la deuxieme partie de l'article (comment ca, seulement? :) )

*Un gouvernement mondial désigne l'instauration d'un gouvernement global sur l'ensemble de la Terre. Bien qu'un tel gouvernement puisse en théorie prendre plusieurs formes, la thèse principalement rencontrée, qui compte tenu de l'ampleur des ressources que nécessiterait la direction de milliards de gens par la force, est celle d'un gouvernement démocratique et fédéraliste, idée qui s'oppose à la thèse inverse, selon laquelle seule une approche totalitaire pourrait engendrer un gouvernement mondial.


Fondamentalement, le GMF (Gouvernement Mondial Federal) est simplement une extension de l'idée d'une fédération démocratique au niveau global. Dans la plupart des cas, son opération devrait ressembler à l'opération des gouvernements fédéraux existants, à l'exception qu'aucune force militaire ne serait nécessaire pour protéger la citoyenneté globale contre des sociétés extérieures.
Le soutien au GMF est ancré dans la conception selon laquelle tous les hommes sont les membres interdépendants d'une seule communauté globale, et dans l'humanisme, la conception selon laquelle tous les hommes, sans distinction d'appartenance ethnique ou nationale, méritent un égal degré de dignité et de respect. La Déclaration universelle des droits de l'homme est souvent citée comme la meilleure expression des valeurs les plus fondamentales motivant les partisans du GMF.

Un argument clé de promotion pour un GMF est la volonté de voir les guerres et la menace d'une catastrophe nucléaire définitivement écartées. D'autres éléments moteurs incluent l'établissement de davantage de mécanismes effectifs pour garantir partout les droits humains les plus fondamentaux, et pour gérer les solutions trans-nationales à des problèmes tels que la détérioration de l'environnement, la réchauffement de la planète, les pandémies, le crime, le terrorisme international, etc.

La croissance rapide dans le commerce international, la communication et le voyage dans les dernières décennies ont résulté de la croissance correspondante dans l'interdépendance entre les nations. On s'attend à ce que ces tendances à la globalisation se poursuivent et s'accélèrent dans les décennies à venir. La fin du colonialisme puis la fin de la guerre froide, s'inscrivent dans un consensus quasi-universel à l'idée que la démocratie soit la plus souhaitable forme de gouvernement. En particulier lorsque vu dans le contexte de tendances à long terme dans l'évolution sociale, des partisans avancent que le GMF n'est pas seulement souhaitable, mais aussi inévitable.

Le fédéralisme mondial suppose plusieurs échelons se partageant le pouvoir, tant un niveau supranational, qu'aux niveaux étatiques, nationaux, régionaux et locaux. Ces divers groupages seraient définis par les entités concernées elles-mêmes.


Concretement, cela conduirait a:

Instauration d'une citoyenneté mondiale
L'ensemble de la population humaine serait traité sur un plan d'égalité en termes de droits et d'égalité des chances. Il n'y aurait plus de discrimination fondée sur la nationalité, ou de recherche de satisfaction des intérêts pour certaines nations au détriment des autres.

Plus de guerre
L'unification politique du monde impliquerait le démantèlement de toutes les armées nationales au profit d'une force policière mondiale, chargée de faire respecter l'autorité du GMF sur l'ensemble de la Terre et de mater les éventuels conflits localisés. La guerre ne pourrait donc plus exister au sens strict du terme (affrontement entre plusieurs pays), sauf hypothèse d'un contact avec une race extraterrestre hostile.
(Imaginez egalement les formidables economies realisees si on supprimait le militaire! Tant d'argent qui pourrait etre reinvesti pour le bien-etre des individus!)

Un système juridique universel
Le GMF impliquerait aussi l'instauration d'un corpus juridique commun pour toute la planète. Toutes les personnes physiques ou morales de la planète seraient soumis aux mêmes règles de Droit, ce qui permettrait une poursuite plus cohérente du processus de mondialisation. Les paradis fiscaux ne pourraient plus exister, de même que les phénomènes de dumping et de "law shopping" pratiquées par les Etats et les firmes multinationales. Ce serait l'application intégrale des droits fondamentaux à l'ensemble de toute l'humanité.

Une monnaie commune
Une monnaie commune mondiale permettrait de stabiliser les taux de change au niveau mondial et d'échapper aux crises monétaires et économiques les plus ravageuses. Cette monnaie ne saurait être une monnaie nationale qui donnerait au pays qui la possède des avantages économiques exorbitants.

Davantage de gestion effective pour les solutions globales
La démocratie ne peut être efficace qu'à l'échelle planétaire et tant qu'il n'y a pas aujourd'hui de gouvernement mondial, on ne peut pas parler sérieusement de politique (Jacques Attali). La démocratie trouve son accomplissement dans la mise en place d'un gouvernement mondial, puis de gouvernements régionaux et locaux. La gestion cohérente des biens publics mondiaux est un argument récurrent en faveur d'une intégration politique mondiale.


Mais evidemment on peut aussi y trouver des defauts (on ne m'accusera pas d'etre partial)

Les détracteurs du GMF considèrent que l'idée est utopique et irréaliste, ou qu'elle nécessiterait l'instauration d'un régime totalitaire pour arriver à ses fins, voire qu'un état totalitaire soit effectivement sa finalité.

Des inquiétudes incluent l'idée que l'excessive complexité d'un tel gouvernement est susceptible de mener à la confusion, au gaspillage et à la corruption, et à la disparition de la diversité culturelle. L'inquiétude quant à une potentielle tyrannie globale n'est pas à écarter. Pour certains experts, la gouvernance mondiale, ne peut se faire qu'au prix d'une perte de toute forme démocratique. À l'échelle d'un petit groupe d'hommes, celle-ci est déjà difficilement réalisée et la tendance naturelle de tout homme à la domination de son environnement autant que de ses semblables, prendrait des proportions effrayantes si l'humanité venait à être dirigée par un groupuscule unique.

Certains considèrent que la création concrète d'un Etat mondial ne saurait être faite sans l'accord du peuple, il faudrait dès lors que ledit peuple, qui était divisé auparavant, se rende compte que ladite division ne sert concrètement à rien et remette en cause le principe même des frontières. Mais en même temps, les plus fervents partisans de ce nouvel ordre mondial expliquent qu'une grande crise est nécessaire pour placer les hommes dans une situation capable de leur faire désirer un autre degré d'organisation. David Rockefeller expose sans ambigüité "qu'il serait facile pour un grand financier de générer une crise majeure de manière à accélérer certains processus".


Officiellement, l'organisation mondiale ne se revendique pas d'une destruction des coutumes et cultures (prenons un exemple tres bete: on peut etre fortement attache a la culture bretonne ou basque, on n'en a pas moins la nationalite francaise!) mais d'une mise en commun des habitants de la planète et de l'instauration des lois qui auraient une valeur moins définie et universelle. Il faudrait donc absoudre les lois régionales ou antécédentes a ce type de gouvernement.

La solution la plus probante reste aujourd'hui l'évolution de l'homme par la culture et les nouvelles technologies qui rapprochent de plus en plus les humains les uns des autres, mais aussi, rends leurs relations de plus en superficielles et contrôlables. Avec une technologie d'ordre supérieur en matière de communication on peut voir naître un nouveau système mondial comme on le constate aujourd'hui sur le réseau internet de façon réduite bien sur. Une autre solution pourrait être la décision de certains des États les plus démocratiques d'envoyer comme représentants aux Nations Unies non pas des personnes désignées par leurs gouvernements, mais élues par le vote directe de leurs peuples. Cet exemple serait probablement imité par les autres États démocratiques et pourrait être l'embryon d'un vrai parlement mondial.



Si vous avez tenu jusque la, bravo :)

9 commentaires:

  1. Brillant résumé !

    J'ai une seule question, concernant la question de la monnaie mondiale: comment tiendrait-elle compte des différences de niveau de vie d'un pays à l'autre ? On voit déjà les problèmes que ça peut poser dans la zone euro...

    Hatsumomo.

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    1. Je pense que les zones les plus riches devraient etre obligees de faire des sacrifices et de voir leur niveau de vie baisser...
      Il est peu probable qu'elles le fassent de leur plein gre, certes.

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  2. Je dois être puéril ou pessimiste, mais en lisant la seconde partie de l'article je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Gundam (quelque soit l'univers du moment qu'il est question d'un GMF). Rien que dans cette fiction on voit très vite que l'histoire d'un GMF tourne vite très mal (avec les exemples du paragraphe en rouge entre autre).

    Il faudrait déjà qu'une catastrophe à l'échelle planétaire arrivent pour que l'idée d'un GMF naissent dans l'esprit des hauts dirigeants de la planète. Et/ou que l'ONU ne soit pas qu'un "machin" comme dit l'autre.

    Si le GMF est instauré (un bon siècle et demi après la catastrophe et/ou le changement de cap de l'ONU). Il faudrait soit que d'autres catastrophes planétaires surviennent pour rappeler au peuple de se tenir à carreau...
    Ou alors une dictature "soft" juste histoire de rappeler au peuple que l'important c'est que les droits de l'homme et la paix soient respectés. Et non le droit de se promener tout nue dans un espace publique, de porter une arme, ou de faire un prière dans la rue... Bref responsabiliser et encadrer l'humanité.

    L'avenir n'est pas brillant...
    Je préfère jouer les égoïstes et ne pas penser/espérer ça (pas les catastrophes, juste le GMF).

    Bahamut-Omega

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  3. Une baisse du niveau de vie et une dictature "soft" (quelle plaisanterie !) pour que les gens se tiennent à carreau... Je commence à comprendre les arguments de ceux qui estiment qu'un GMF marcherait au totalitarisme ! :/

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  4. Ca serait naïf de penser faire autrement...

    Bahamut-Omega

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  5. Tout cela n'est pour l'heure que pure utopisme idéologique.

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  6. Oui, evidemment :) Meme si c'est probablement l'evolution logique de toute civilisation avancee, ce n'est clairement pas de notre vivant qu'on verra ca.

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