(article initialement publie le 6 Octobre 2010)
Titre original: Sakigake! Otokojuku
Annee: 1988
Nombre d'episodes: 34
Auteur: Akira Miyashita
Sakigake! Otokojuku est un anime pour les hommes, les vrais, avec du muscle et de la moustache. A cote de la plupart des personnages, Umibozu de City Hunter passerait pour un effemine.
Quelque part, c'est un peu un croisement improbable entre Hokuto no Ken et Kimengumi...
Le pensionnat otokojuku (qui veut litteralement dire "ecole pour hommes"), exclusivement masculin, est-il utile de le preciser, a pour vocation de faire de ses etudiants de veritables hommes. Du sang, des larmes, de la sueur. Des amities viriles. Des combats permanents, parfois a mort. On n'est pas la pour rigoler. L'education est plus que spartiate, genre les centres d'entrainement de Saint Seiya...
Belle brochette... Et ce sont tous des lyceens! |
Dans un episode, le proviseur lit un Jump avec du Jojo en couverture :) |
Otokojuku est grotesque, comme peut l'etre Hokuto no Ken mais en pire. Graphiquement, c'est tres proche (le heros, Momotaro, est quasiment le sosie de Kenshiro); Akira Miyashita ayant ete assistant de Tetsuo Hara...
Pour l'anime, c'est aussi a peu pres le meme staff que Ken!
"Je ne suis pas Kenshiro!!!" |
Guile? |
J'adore. Particulierement le personnage de Heihachi Edajima, le directeur de l'ecole. Si vous cherchez un anime 2eme degre bien fendard, vous l'avez trouve.
Il existe aussi un film d'une heure trente, qui resume parfaitement toute l'essence de Otokojuku, je ne serais que trop vous le conseiller dans un premier temps. D'autant plus que la VHS est sortie en francais!!! (j'etais hallucine quand j'ai appris ca; elle doit etre devenue hyper rare...) Si vous accrochez, ruez-vous sur la serie.
Le manga quant a lui ne sera clairement jamais traduit, mais je le recommande vivement pour ses combats.
Terminons en citant l'annonce de l'episode suivant: a chaque fois on a des dialogues debiles, un peu sans queue ni tete...
Les generiques etant sans grand interet, je prefere vous mettre celui du film
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